CPA du Pays Castelbriantais

 Grand-Auverné - Petit-Auverné

 

  Petit-Auverné : Eglise    Petit-Auverné : La route de la Barre David
 
 
 

Grand-Auverné : La Place de l'Eglise

Grand-Auverné : Château de Launay

 

Grand-Auverné : La route de Joué

 

Grand-Auverné : La Confirmation

 

Grand-Auverné : L'Eglise

 

Grand-Auverné : La Place

     
 

Grand-Auverné : Château de Launay

 

Grand-Auverné : Vue aérienne

 

Grand-Auverné : Vue aérienne

     
 

Grand-Auverné : Les Rochers du Val

 

Grand-Auverné : Calvaire du Val

 

Grand-Auverné : Chambre de la Dame Blanche

     
 

Grand-Auverné : Les Grands Ponts

 

Grand-Auverné : Route de Joué

 

Grand-Auverné : Pont sur le Don

     

 

Les chouans de " Coeur-de-Lion " (Jean Terrien, marié à une fille de la Haie-Luchère du  Grand-Auverné) furent encerclés au Val, en février 1796, par l'armée républicaine du général Hoche.

Palierne, à la tête de ses hommes du district d'Ancenis, puis le général de Scépeaux, général en chef de l'armée royale du Bas-Anjou et de Haute-Bretagne, avec les chouans du segréen, vinrent à la rescousse.

Palierne, grièvement blessé et handicapé à vie, fut  évacué dans la forêt d'Ancenis-les-Bois  pour y être soigné par Clair Terrier, le médecin des chouans, et futur maire de Pannecé.

 

 

Il n'y eut ni vainqueur, ni vaincu. Les combats durèrent 3 jours et cessèrent, faute de munitions de part et d'autre. De nombreuses charrettes contenant des barils de chaux vive, furent, les jours suivants, acheminés d'Erbray au Grand-Auverné pour l'ensevelissement des cadavres des hommes et des chevaux tués.

Cependant, de Scépeaux, et son état-major,  acquirent la conviction que, l'armée royale du Bas-Anjou et de Haute-Bretagne, n'avait pas les moyens de continuer la lutte. Ils chargèrent Mme de Crissé - Turpin de négocier  avec le général Hoche un accord.

Cet accord fut signé en avril 1796.

 

D'après les Mémoires du général d'Andigné, les chouans du Bas-Anjou n'acceptèrent qu'avec réticence la fin des hostilités. Leurs officiers craignirent même pour leur vie, lorsqu'ils leur apprirent la décision !

.La  2ème chouannerie, pour le Bas-Anjou et la Haute-Bretagne (Nord de Maine-et-Loire et de Loire-Inférieure) ne finit donc qu'en mai 1796.

Une 3ème chouannerie reprit en 1798 sous les ordres des généraux de Chatillon, d'Andigné et de Bourmont. Elle finit en 1801 par l'accord de Candé entre la rébellion et Bonaparte.

Noël Bouvet

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