ERBRAY AUTREFOIS - Période 1532-1789
HISTORIQUE
OGEE, auteur du Dictionnaire historique et géographique de la Province de Bretagne" dit qu'Erbray se trouve dans une plaine située à onze lieues et demie (48 km) au nord est de Nantes, son évesché et ressort, à douze lieues trois quarts de Rennes (52 km) et à une lieue trois quarts de Chateaubriand sa subdélégation.
C'était un pays couvert de bois dont les terres étaient fertiles mais peu cultivées. Ce qui était déjà noté dans le recueil des voyages du Roi CHARLES IX en 1561.
Administrativement ERBRAY dépendait de la Baronnie de Chateaubriand dont le Seigneur - Baron a été jusqu'en 1632 un membre de la famille Montmorency, remplacé à partir de cette date par un membre de la famille des Condé.
Le territoire paroissial était sous la tutelle de plusieurs Seigneuries qui jouissaient de différents pouvoirs ; il y avait :
- Le pouvoir foncier exercé par le seigneur sur son domaine personnel,
- Le pouvoir administratif chargé de gérer les biens publics inclus dans la circonscription de la Seigneurie,
- Le pouvoir juridictionnel s'appliquant en fonction des délits en haute, moyenne ou basse justice.
Les principales Seigneuries existant sur la paroisse étaient :
D'abord celle du Seigneur - Baron de Chateaubriand fondateur de l'église paroissiale et ayant à ce titre droit à des prières nominales. Il avait la préséance sur tous les autres seigneurs ayant une juridiction sur ERBRAY. Il jouissait, en outre, de droits spéciaux : Droit du four de l'église, droit au moulin à foulon de draps et d'étoffes, droit de mouture sur les moulins à vent et à eau.
Son pouvoir de juridiction s'appliquait à tous les délits, qu'ils soient de haute, moyenne ou basse justice.
On dénombrait aussi des Seigneuries moins importantes, mais jouissant d'un pouvoir juridictionnel total comme :
- Celle de Bœuves Chauvelière et Marzelière,
- Celle de la Coquerie-Ferrière.
Il y avait aussi les Seigneuries de Villeneuve, Vouvantes-Herbetière dotées de pouvoirs juridictionnels plus restreints à moyenne et basse justice.
La Seigneurie de la Grée-Courpéan et Bourgérard avec droit de moyenne et basse justice intéresse plus étroitement ERBRAY, car son Seigneur y résidait ; en premier lieu à la Courpéan et plus tard à la Morivière où ses descendants se maintinrent jusqu'en 1789 (voir annexe V).
En 1541, ce Seigneur était Jean de la GREE, puis en 1560 ce fut Suzanne BARBES.
Une mention spéciale doit être réservée à Jacques De KERBOUDEL qui devint Seigneur des lieux en 1589. En 1596, il obtint de son suzerain, le Baron de Chateaubriand la permission de faire fortifier la Courpéan : en reconnaissance de cette autorisation, il devait lui fournir chaque année une paire d'éperons dorés correspondant à la valeur d'un écu.
Pendant les guerres de la ligue, entre catholiques et protestants, ce même Jacques de KERBOUDEL s'illustra aux côtés du Duc de MERCŒUR alors gouverneur de la Bretagne depuis 1582.
Dans la nuit du 8 mars 1590, la place de Chateaubriand fut reprise aux Calvinistes nombreux dans la région à cette époque, tout porte à croire que Jacques de KERBOUDEL de la Courpéan dirigea le siège, car MERCŒUR lui laissa ensuite le commandement de la place.
Mais le 16 avril 1597 cette place fut reprise par les protestants dirigés par le Sieur ST-GILLES fils du Sieur de la THIOLAYE résidant au château du Frettay en Pancé non loin de Chateaubriand.
D'aucuns ont dit que ce Sieur ST-GILLES arguant auprès de l'ESNAUDIERE lieutenant de KERBOUDEL de sa parenté avec celui-ci poussa l'ESNAUDIERE à la trahison et qu'ensuite il fit assassiner son parent par ses coreligionnaires protestants, nombreux à l'époque, bien que 46 ans plus tôt, le Roi HENRI II eut pris à Châteaubriant (1551) un édit condamnant à mort les protestants pris dans l'exercice de leur religion. (Chron.Hum;p.507)
Les Seigneurs de la Courpéan jouissaient auprès du monastère St-Sauveur de Béré d'un droit particulier, appelé "droit de past". Il consistait en ceci :
Une fois l'an, le dimanche de la Trinité, à l'issue de la grand'messe le fermier du prieuré au nom des moines, dressait une table devant la porte principale de l'église paroissiale, y plaçait un pain et une bouteille de vin puis criait trois fois "Monsieur de la COURPÉAN, venez dîner". Le sénéchal du Seigneur se présentait alors et recevait au nom de son maître le frugal repas.
ADMINISTRATION SEIGNEURIALE
Chaque seigneurie disposait d'un ensemble de personnel chargé d'administrer son territoire et qui comprenait : sénéchal, procureur fiscal, notaire, avocat,
greffier, officier, sergent, etc...
Concernant ERBRAY existaient plusieurs Seigneurs qui exerçaient leurs juridictions de façon plus ou moins étendue et sous les formes les plus diverses.
Ainsi les habitants des villages de la Moussaye de la Ménardière, des Briotais, du Ponlion, de la Noë-Poirier, du Maraiz, des Landelles, de la Fezantière, de la: Mogonnaye, de la Préaye, de la Bricardière, du Boulay, du Haddé, de la Conillère, de la Loutrie ou Rousselière, du Perray étaient liés à la Seigneurie de la Grée Courpéan Bourgérard par des reconnaissances de droit ou aveux, enregistrés par des actes notariés.
Certains de ces aveux étaient en relation avec le métier de ces habitants.
C'est ainsi que sur les potiers du village des Landelles, les seigneurs exerçaient un droit particulier appelé "Le droit du pot ou gobelet à neuf gueules". En 1625, Martin Bodier reconnaissait au seigneur de la Grée Courpéan l'obligation de "fournissement de vesselles de terre" pour le service des maisons de la Morivière et de la Courpéan.
La Seigneurie de la Coquerie-Ferrière avait également des droits sur les Landelles.
Quant aux Seigneuries de Villeneuve, Bœuves Chauvelière et Marzelière, elles jouissaient de certains droits auprès des villages de la Noë-Poirier du . Pin, et de la Maugonnaye.
Pour obtenir une charge près de ces diverses Seigneuries, il était nécessaire de se plier à une enquête préliminaire qui devait attester de votre bonne vie et mœurs et de votre appartenance à la religion catholique apostolique et romaine.
Cette charge étant payante, il était indispensable d'en acquitter le montant ou de verser des provisions. La requête était, suivant le cas, présentée par un avocat ou adressée au Présidial tribunal du bailliage dont une des missions était de vendre des offices.
Suite à la requête venait généralement la réception.
Plusieurs ont été relevées dans les archives.
Le 07/08/1740 - Requête de Dominique François Gicquau, Sieur de la Bruère, à l'office d'Alloué à la juridiction de V ouvantes Herbetière.
Le 30/09/1748 - Requête de Jacques POUPLIN, du village de la Ménardière, à la charge de notaire de la juridiction de la Grée Courpéan Bourgérard.
Le 07/01/1749 - Réception de René Bouchet à la charge de notaire de la baronnie.
Le 23/04/1755 - Réception de René ROUL à la charge de notaire de la baronnie.
Le 14/05/1755 - Réception de Julien DELOURMEL à la charge de notaire de la baronnie.
Le 02/09/1761- Requête de Michel Cathelinays près de Missire SIMON Seigneur de Vouvantes Ardennes et Herbetière afin d'obtenir le mandement de procureur f.iscal de Vouvantes.(Requête présentée par Jacques Defermon de la Chapelière, avocat au parlement).
1763 - Requête de François Guérin, présenté par les présidiaires de Rennes et Nantes, près des juges de la baronnie de Châteaubriand, la Roche en Nort et annexes pour exercer après versement de provisions, l'office de chirurgien royal à Chateaubriand.
Le 08/01/1766 - Sentence de réception de Julien Delourmel à la charge de procureur fiscal de la Seigneurie de la Grée Courpéan Bourgérard.
1776 - Réception de René Demeure, serrurier à Béré, à la charge d'ajusteur des poids et balances.
Le 27/08/1776 - Réception de Pierre Roul'd'Erbray à la Charge de notaire de la juridiction de Villeneuve.
1779 - Réception d'un maître apothicaire pour Chateaubriand.
1782 - Réception de Melusseau à la charge de procureur fiscal de la Motte
Glain et sénéchal de Vouvantes.
Le 12/04/1783 - Réception d'Emmanuel Marie-Joseph Pierre Ballays à la charge de notaire de la baronnie.
Le 12/07/1785 - Réception de René Jean Guibourd, avocat au Parlement, à la charge de sénéchal de Bœuves Chauvelière et Marzelière.
FISCALITÉ
La fiscalité foncière était révisée périodiquement. L'on appelait cela la réforme de l'egail.
Les archives de la Seigneurie de la Grée Courpéan Bourgérard donnent un aperçu de celle effectuée en 1785 par François Bernard de la Tertrais procureur, qui agissait en la circonstance en remplacement du juge empêché, et avec Pierre Roul notaire, comme adjoint.
- Mazure de la Bricardière, pour chacun an, au terme d'Angevine, 24 boisseaux deux mesures d'avoine, moitié trocollée, plus 24 sols en monnaye de rente féodale.
- Masure de la Rousselière autrement Loutrie, à payer par chacun et solidairement, chacun an, au terme d'Angevine, 12 boisseaux d'avoine menüe, me~ure de Chateaubriand, moitié comble, moitié trocollée, plus 25 sols en monnaye de rente féodale, un chapon et deux poules.
Mazure de la Préaye et Conillère, à payer par chacun et solidairement, chacun an, au terme d'Angevine, 27 boisseaux douze mesures d'avoine menüe, mesure de Chateaubriand, moitié comble, moitié trocollée, plus 40 sols en monnaye de rente féodale, dix poules.
- Fief de la tenüe des Briottais, paroisse St-Jean de Béré, chacun an, au terme d'Angevine, 2 sols en monnaye de rente féodale.
- La pièce du pasty du Haddé, chacun an, au terme d'Angevine, 4 mesures d'avoine menüe, moitié comble, moitié trocollée, mesure de Chateaubriand. - Pour cause d'afféagement fait par Missire Hoguerel Jean prestre, chacun an, au terme d'Angevine, 12 sols en monnaye de rente féodale, plus deux chapons.
- Jacques Ferron et Jeanne Moisdon pour deux journaux situés près du village de la Conillère, afféagés, pour chacun an, 3 mesures d'avoine grosse, mesure de Chateaubriand et au terme d'Angevine.
Il en était ainsi pour les autres Seigneuries.
Le Seigneur-baron de Chateaubriand, possesseur des bois, buissons et forêts "afféagait" (louait) 195 journaux de vagues (terrains non cultivés) autour du bois du Druillay pour le pacage moyennant le prix annuel de 90 livres, suivant bail de 1775.
Ces rentes étaient perçues chaque année par les sergents de la baronnie et des seigneuries au terme "d'Angevine", c'est à dire le 8 septembre jour de la foire.
JUSTICE
La justice était rendue, signifiée et exécutée par les juges, procureurs, avocats, greffiers et sergents de chaque seigneurie, suivant les attributions qu'elle possédait.
Exemple: Affaire Guibourd Bouvetière contre Harouyn la Noê-Poirie.r (voir annexe I)
Affaire Marie Gaudin veuve Augeard Feuvraye contre René Rabouesnel Fezantière, plaidoirie de l'avocat Méaulle (voir annexe III)
PAROISSE
ERBRAY fut érigé en paroisse en 1123 (Charte de Louis le GROS). La présentation de son recteur était dévolue au chapitre cathédrale et le corps des chanoines diocésains jouissait de dîmes. Ce privilège devint impopulaire et tarit les vocations sacerdotales, nous dit l'abbé Cotteux.
L'église paroissiale (Ecclesia ERBRAiO) dont le fondateur était le seigneur-baron de Chateaubriand, était placée sous la protection de St-Martin.
Outre l'église, plusieurs chapelles existaient, dont deux subsistent encore, aux Landelles et à la Feuvraie.
L'ensemble était desservi par un recteur et de nombreux prêtres.
Fondation perpétuelle. - Par testament du 21 mai 1616, deffunte Françoise Gaultier de la Haye-Besnou, fille de Jean Gaultier et de Janne Binotypothéqua une quantité de terre size au pré Vignal, dénommée et débornée, afin d'avoir seize messes basse-voix, pour chacun an, en l'église d'ERBRAY pour le repos de son âme et celles de ses défunts père et mère trépassez.
Fondation de Chapnie. - En date du 28 août 1617 par Louyse des Ridelières, épouse de Gille le Picard, écuyer Sieur de la Ville basse, lieutenant général des villes et chasteau de Chateaubriand, et auparavant veuve de Jacques de Kerboudel, écuyer Sieur de la Courpéan.
Afin d'obtenir la fondation d'une chapellenie de deux messes par semaine, dittes à basse voix les mercredy et vendredy, à sept ou huit heures du matin en l'église St-Martin d'Erbray et avec le psaume De profundis et le Libera me Domine à basse voix, furent octroyés à la paroisse :
- Une maison en chauffourd, doublée de planches avec grange, size au village de la Franchetière, contenant quarante cinq pieds, son four, ses issues au devant et un jardin nommé jardin d'abba, contenant quatre cordes.
- Une quantité de terre en pré et terre labourable 92 cordes
- Une quantité de terre labourable appelée la Garanne : 80 cordes
- Une quantité de terre en frische et une quantité de terre labourable 80 cordes
- Une autre quantité de terre arrable pasty de la Franchetière 40 cordes
- Une pièce de terre en pré, la grande baritte 27 cordes
- En labour vers midy dudit pré.................. 16 cordes
- Une pièce de terre la petite Baritte..... 29 cordes
- Une quantité de terre labourable.......... 26 cordes
- Une pièce de terre en bois taillis size près du Sauzay 96 cordes
- Une quantité de terre labourable.......... 84 cordes
- Une autre pièce de terre arrable le grand Sauzay 26, 15 cord.
A la charge du chaplain de payer toutes les charges seigneuriales relatives à la jouissance et de faire obéissance à la juridiction de Chateaubriand.
Cottée 45 livres de revenu Rolland notaire.
Faits religieux importants.
Le 30 novembre 1684, Suzanne Blotteau, de la paroisse de Petit-Mars abjura l'hérésie de Calvin et fit profession de foi catholique apostolique et romaine entre les mains de l'évêque de Nantes, en présence de Missire le Recteur et d'autres témoins.
Pendant le pontificat du pape Benoît XIII, une lettre portant sa signature adressée à l'abbé STOQUIER, licencié-ès loi, résidant au presbytère d'ERBRAY, informait ce dernier qu'il aurait la collation d'une prébende dans une église cathédrale ou dans un doyenné rural à la prochaine vacance qui se présenterait à Angers ou à Nantes.
CLERGÉ
Liste de recteurs de 1565 à 1791 :
GUIBOURG |
Julien |
1565 - 1580 |
GUIBOURG |
Guillaume |
1584 - 1586 |
BINOT |
Aubin |
1614 - 1635 |
MARCHAND |
Julien |
1636 - 1646 |
OLLIVAUD |
Jean |
1646 - 1651 |
DE LAAGE |
Michel |
1651 - 1659 |
PIERRON |
|
1659 - 1658 |
AMYOT |
Philippe |
1671 quelques mois |
BELLAIN |
Nicolas |
1675 - 1687 |
GUISNEL |
Joseph |
1687 - 1712 |
LEGENDRE |
Vincent |
1712 - 1731 |
TARAIL |
Julien |
1731 - 1746 |
ROGER |
Jean |
1746 - 1764 |
PIERRON |
|
1764 - 1768 |
ROGER |
Julien |
1768 - 1788 |
GRIGNE |
Jacques |
1788 - 1791 |
Liste de prêtres ayant exercé leur ministère dans la paroisse de 1579 à 1730
TENNEREL |
Jean |
Décédé en |
1579 |
RENEULT |
Jacques |
Décédé en |
1584 |
BIORET |
Julien |
Décédé en |
1587 |
BREGEAUD |
Mathurin |
Décédé en |
1589 |
BIORET |
Jean |
Décédé en |
1597 |
BICHE |
Pierre |
Décédé en |
1606 |
VIGNAL |
Jean |
Décédé en |
1614 |
OUVRARD |
Jean |
Décédé en |
1615 (1) |
BINOT |
Julien |
Décédé en |
1636 |
DELUEN |
Mathurin |
Décédé en |
1637 |
BREGEAULT |
Jean |
Décédé en |
1641 |
FREULET |
Balthasar |
Décédé en |
1646 |
GUIBOURG |
Pierre |
Décédé en |
1651 |
DENIS |
Jean |
Décédé en |
1654 |
HOGREL |
Jean |
Décédé en |
1677 (2) |
GUIBOURG |
Ambroise |
Décédé en |
1696 |
GUIBOURG |
Jean |
Décédé en |
1723 |
HENRY |
Ambroise |
Décédé en |
1723 |
BICHE |
Jean |
Décédé en |
1727 |
BESNIER |
Etienne |
Décédé en |
1730 |
1) Prêtre des
Landelles
(2) Chaplain de la Morivière
Autres sépultures de prêtres relevées
VIGNAL |
Etienne |
Du village de |
Beauchêne |
1622 |
HAROUIN |
Jean |
Du village de |
La Quantraye |
1626 |
GOUESBET |
Gilles |
Du village de |
Maugonnaye |
1626 |
FREULET |
Julien |
Du village de |
Châtellier |
1629 |
ROLLAND |
Jean |
Du village de |
Bucquetière |
1637 |
BOUTEILLER |
Julien |
Du village de |
Garelières |
1642 |
GAUDIN |
Julien |
Du village de |
Hautehaye |
1644 |
BARBIER |
Martin |
Du village de |
Paroisse |
1659 |
BOUCHET |
Nicolas |
Du village de |
Paroisse |
1662 |
Outre ces prêtres deux missionnaires décédèrent à Erbray :
JOUANNEAUX Jean-Baptiste, prédicateur des frères hermites de Saint Augustin, au presbytère le 16 Mars 1694.
PALIERNE Vincent, Prédicateur Cordelier, à l’Oûtre le 8 mai 1694
MARGUILLERS. - Quêteurs de la paroisse, distributeurs de pain béni pendant la grand’messe, porteurs de bannières et croix aux processions.
1731 |
JOUBERT |
Julien |
|
1742 |
GAUTIER |
Martin |
|
JAMBU |
Jean |
|
|
MAHÉ |
Julien |
1732 |
RABOENEL |
Mathurin |
|
1743 |
CORMIER |
Ambroise |
|
BREGEAU |
Martin |
|
|
FERRON |
Pierre |
1733 |
GUIBOURG |
Louis-Joseph |
|
1744 |
TAVAIL |
M. |
|
DUROCHE |
Pierre |
|
|
RABOUESNEL |
René |
1734 |
GESLIN |
Jacques |
|
1745 |
Mr de LOUTRE |
|
|
GERARD |
Pierre |
|
|
BINOT |
Guillaume |
1735 |
PINSEMY |
René |
|
1746 |
GAZILLE |
Bertrand |
|
BODIER |
Jean |
|
|
COUE |
Jan |
1736 |
RABOENEL |
Martin |
|
1747 |
GAUTIER |
Pierre |
|
FERRON |
Jacques |
|
|
BARBIER |
Julien |
1737 |
BINET |
Nicolas |
|
1748 |
PEAN |
Pierre |
|
RABOUESNEL |
Jean |
|
|
GESLIN |
Jacques |
1738 |
COLLIN |
Martin |
|
1749 |
COLIN |
Jan |
|
MAHE |
Jean |
|
|
COUE |
Aubin |
1739 |
PITAULT |
François |
|
1750 |
VINAL |
Victorie |
|
BINOT |
Clément |
|
|
GESLIN |
Pierre |
1740 |
GIFFARD |
Pierre |
|
1751 |
POUPLIN |
Jacques |
|
ROUL |
Pierre |
|
|
ROUL |
Roul |
1741 |
DUPRE |
Ollivier |
|
|
|
|
|
DUTERTRE |
Jean |
|
|
|
|